Restauration 2CV : Les portes ressuscitées !


Salut les passionnés de rétro ! Je suis super excité de partager avec vous cette nouvelle étape de la rénovation de ma 2CV fourgonnette. Les portes, c'est un peu le visage d'une voiture, et les miennes avaient vraiment besoin d'un lifting ! Dans cet épisode, je m'attaque à leur restauration, avec son lot de défis et de petites victoires. Accrochez-vous, ça va swinguer entre soudure, débosselage et ajustements minutieux !
Dans ce nouvel épisode de ma série de rénovation de 2CV fourgonnette, je m'attaque aux portes : de la suppression de la rouille et des réparations de fortune à la pose des garnitures restaurées par un artisan !
Points Clés à retenir
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Dé-rivetage en règle
Le dé-rivetage et la soudure permettent de corriger le jeu dans une porte fatiguée et d'assurer une fermeture correcte.
Fenêtre sur le passé
La restauration des fenêtres, même les plus petites, contribue à l'esthétique générale et à l'étanchéité du véhicule.
Astuce rondelle
L'utilisation de rondelles est une solution temporaire, mais il est essentiel de trouver la cause profonde du problème pour une réparation durable.
Talent local
Le savoir-faire d'un artisan local, comme un cordonnier, peut être précieux pour la restauration de pièces spécifiques.
Le stress
La patience et la persévérance sont essentielles dans un projet de restauration, même si des imprévus surviennent.


Moments Clés

État initial de la porte : rouille, jeu et fatigue générale. (00:17)

Action de dé-riveter la structure de la porte. (00:20)

Soudure en cours pour renforcer la porte. (01:23)

Résultat final des garnitures restaurées par un artisan cordonnier. (04:24)

Application de la graisse pour faciliter le mouvement de la porte. (06:00)
À Propos de la Vidéo
Embarquez avec moi dans la restauration des portes de ma 2CV fourgonnette ! Dans cette vidéo, découvrez les techniques pour réparer la rouille, renforcer la structure et redonner vie aux garnitures intérieures. Un épisode plein de défis et de solutions pour les passionnés de mécanique rétro. Et une petite leçon de patience car rien n'est simple avec les 2CV !
Vidéo publiée le 30 juin 2024
Script de la vidéo
J'ai ma porte qui est très fatiguée, donc je vais tout dériveter, tout ça, ressouder, pour qu'il n'y ait plus de jeu comme ça. Il faudra aussi que je m'occupe de ma fenêtre inférieure, parce qu'elle est dans un sale état. Et voilà.
Ma première idée est d'intercaler une rondelle. Ça marche, mais j'ai toujours pas trouvé la source du problème.
En attendant, je vais essayer de fixer cette tôle. Je vais laisser sécher tout ça et m'occuper des accessoires de porte.
J'ai une garniture de porte sur deux. L'autre, il n'y en avait pas, et celle-là, elle n'est pas en très, très bon état, donc je vais les refaire. Une fois le patron dédoublé, je le découpe.
Et il ne me reste plus qu'à envoyer ces garnitures chez le cordonnier.
Les garnitures de porte sont finies. La petite poche ici. Franchement, le rendu, il est top, petite mousse. Ça a été fait par le cordonnier du village, sur les contreplaqués. Ça a été collé.
Top square, je fais mes trous. Donc, par exemple, ici, j'ai un trou. Ça veut dire que là, j'en ai un.
Je finis de passer la cire et retourne sur ma première porte.
Entre-temps, je me suis débrouillé pour trouver une autre vitre sur le bon coin.
Oh non ! Putain ! Putain, ça fait chier, deuxième fois, quoi.
Bon du coup, vous commencez à me connaître, ça part sur le bon coin pour chercher une nouvelle glace pour mon rétroviseur de dèche, et je vais en trouver un facilement.
En attendant qu'il arrive, je retourne sur ma porte et je défais mes sergents.
Pendant que je finis de fixer mes garnitures, je trouve enfin pourquoi ma porte ne fermait pas. Le fait est que la porte, elle ne ferme pas parce que ici j'ai trop de marge. Donc, je vais les taper et ça devrait mieux fermer.
Pour rappel, le décalage vient de ma précédente soudure. Vous vous souvenez de l'état catastrophique de ma fenêtre ? Je la change.
Voilà, bon c'est pas mal. La graisse, c'est pas mal, ça permet que ce soit un peu plus fluide pour rentrer.
Diagnostic et Dé-rivetage : le point de départ
Avant de commencer les festivités, il faut faire un état des lieux précis. Mes portes étaient, comment dire, bien attaquées. La rouille avait fait son œuvre, et la structure était fragilisée à plusieurs endroits. Impossible de faire l'impasse, une restauration en profondeur s'imposait. Le point de départ : le dé-rivetage.
Dé-riveter, une étape cruciale
Pourquoi cette étape ? Tout simplement parce que pour travailler correctement sur la tôle, il faut pouvoir la séparer de tous ses éléments de fixation. C'est là que le dé-rivetage entre en jeu. Concrètement, il s'agit de retirer les rivets qui maintiennent les différentes parties de la porte ensemble. Une fois la porte "à nu", on peut commencer à identifier les zones à traiter. Dans mon cas, il y avait pas mal de rouille perforante, ce qui impliquait des soudures pour reboucher les trous.
Soudure, la solution pour renforcer
Une fois le dé-rivetage effectué, j'ai pu m'attaquer aux soudures. Le but était de renforcer la structure et d'éliminer le jeu. Le jeu, c'est ce qui empêche la porte de se fermer correctement, et c'est un ennemi juré des 2CV. Pour la soudure, j'ai utilisé un poste à souder MIG, qui permet de travailler assez précisément.
Dans la vidéo, vous me voyez galérer un peu avec l'ajustement de la porte après la soudure. C'est ça la rénovation : un mélange de technique, de patience, et parfois, un peu de chance ! Mais au final, le résultat est là : une porte renforcée, prête à affronter les années à venir.
J'ai ma porte qui est très fatiguée, donc je vais tout dériveter, tout ça, ressouder, pour qu'il n'y ait plus de jeu comme ça.

Focus sur les détails : la restauration de la fenêtre
La rénovation d'une 2CV, c'est un peu comme un puzzle géant : chaque pièce, même la plus petite, a son importance. Et la fenêtre, c'est un détail qui compte, surtout quand on veut retrouver l'authenticité du modèle d'origine !
Restaurer la fenêtre inférieure
Dans mon cas, la fenêtre inférieure était dans un état lamentable. Décrassage en profondeur était donc inévitable ! Pour cela, rien de tel qu'un bon nettoyage avec des produits adaptés. J'ai commencé par démonter la fenêtre pour accéder à toutes les parties à nettoyer. J'en ai profité pour vérifier l'état du joint, et là, mauvaise surprise, il était complètement cuit. Bon plan : Pour les joints, n'hésitez pas à investir dans des pièces de qualité. Un bon joint, c'est l'assurance d'une étanchéité parfaite et d'une fenêtre qui ne vibrera pas à la première bosse.
Au final, le nettoyage a permis de récupérer une partie de la clarté d'origine, mais il restait des traces incrustées. La solution ? Un remplacement pur et simple de la glace. Mais pas de panique ! C'est une opération assez simple, à condition de prendre son temps et d'être méticuleux. Malheureusement, la vitre du rétroviseur en a fait les frais par la suite, ce qui n'a pas manqué de me faire râler.
Malgré les imprévus, j'ai trouvé une nouvelle vitre sur le bon coin (merci le bon coin !). Par mesure de précaution, j'ai même dédoublé le patron pour en avoir une d'avance.
Décrassage et refection du rétroviseur
Nettoyage avec des produits adaptés, ponçage léger des parties oxydées... J'ai même repeint le support avec une peinture "Gris AC132", la teinte d'origine de ma 2CV. C'est fou ce que ça peut changer, un coup de peinture !
A la fin, le rétroviseur est comme neuf ! Du moins, il l'était, jusqu'à ce que... suspens... je casse la vitre en remontant le tout. Pas de panique, j'en ai une seconde et cette fois c'est la bonne !
Il faudra aussi que je m'occupe de ma fenêtre inférieure, parce qu'elle est dans un sale état.

Astuces et impasses : chercher la source du problème
Après avoir galéré à dégripper des vis, à souder, à débosseler, je m'attaque à la fermeture de la porte. Et là, c'est le drame : ça ne ferme toujours pas correctement ! J'aurais pu m'énerver, tout casser, mais l'expérience m'a appris qu'il faut garder son calme et chercher la source du problème.
Rondelles et ajustements : des solutions temporaires
Au début, j'ai cru que le problème venait du loquet. J'ai donc tenté d'intercaler des rondelles pour mieux le positionner. Ça a amélioré les choses, mais sans régler le souci de fond. La porte claquait toujours mal, et il fallait forcer pour la fermer. Une solution temporaire, mais pas satisfaisante. En inspectant de plus près, j'ai fini par trouver l'origine du problème : une déformation de la tôle au niveau de la soudure. En effet, le bas de la portière "débordait" légèrement à cause de la chaleur dégagée par le poste à souder.
La solution radicale : le marteau !
Il ne restait plus qu'à sortir l'artillerie lourde : le marteau ! J'ai délicatement tapé sur la tôle pour la remettre en place. Astuce de pro : n'y allez pas comme un bourrin !. Mieux vaut taper doucement et plusieurs fois, plutôt que risquer de déformer la tôle. Après quelques coups bien placés, la porte a enfin daigné se fermer correctement. Quel soulagement !
L'anecdote du rétroviseur : la loi des séries
La poisse continue de me suivre lorsque je me décide à fixer le rétroviseur. Une fois, puis deux et voici que la glace se brise encore! Il est important de savoir trouver des plans B en restauration, alors je recherche une nouvelle glace que je trouve sur leboncoin. J'en profite au passage pour décaper et repeindre le boîtier. Il est comme neuf!
Malgré les galères, les imprévus et les moments de découragement, je suis super content du résultat. Les portes sont enfin restaurées, elles ferment correctement, et elles ont retrouvé leur look d'origine. Prochaine étape : l'électricité ! Et là, je sens que ça va être encore une autre paire de manches...
Ma première idée est d'intercaler une rondelle. Ça marche, mais j'ai toujours pas trouvé la source du problème.

Nouvelles garnitures, nouveau look : le travail du cordonnier
Enfin, après des heures passées à souder, ajuster et débosseler, il était temps de s'attaquer à l'esthétique. Et là, c'est le cordonnier du village qui entre en scène ! J'avais envie de confier la réfection des garnitures à un artisan local, pour retrouver l'esprit d'origine de ma 2CV. Et je dois dire que je n'ai pas été déçu ! Le résultat est tout simplement bluffant. Il a réussi à recréer des garnitures fidèles au modèle d'époque, tout en apportant une touche de modernité.
Matériaux et techniques : le savoir-faire artisanal
Le cordonnier a utilisé des matériaux de qualité, du skaï (simili-cuir) résistant pour les parties les plus exposées, et un tissu plus doux pour les zones de confort. Les coutures sont impeccables, et les finitions sont soignées dans les moindres détails. Il m'a confié avoir utilisé des techniques de fabrication traditionnelles, avec un patron réalisé sur mesure. Bon plan : N'hésitez pas à demander conseil à votre cordonnier pour le choix des matériaux. Il saura vous orienter vers des produits adaptés à votre budget et à vos exigences. Par exemple, pour le skaï, il existe différentes qualités, plus ou moins résistantes à l'usure et aux UV. De même, pour le tissu, vous pouvez opter pour des matières naturelles comme le coton, ou des matières synthétiques plus faciles à entretenir.
Nouvelle garniture, nouvelle vie !
Une fois les garnitures posées, l'intérieur de ma 2CV a complètement changé d'aspect. C'est incroyable ce que ça peut faire, de simples garnitures ! On a l'impression de se retrouver dans une voiture neuve, ou presque. Le travail du cordonnier a vraiment apporté une touche d'élégance et d'authenticité à ma 2CV. Une fois le patron réalisé, j'en ai dédoublé ma garniture ce qui m'a permis d'avoir une réplique exacte pour la portière opposée.
Franchement le rendu il est top, petite mousse. Ça a été fait par le cordonnier du village sur les contreplaqués.

Graissage et finitions : le souci du détail
Une fois que les garnitures sont à leur place, il ne faut pas négliger le graissage et les finitions, c'est l'étape qui fait toute la différence !
Graissage : la clé de la longévité
On dit souvent que la mécanique, c'est comme le corps humain : ça a besoin d'être lubrifié pour bien fonctionner. Et les mécanismes de porte de nos 2CV ne font pas exception à la règle. Graisser les charnières, les loquets, les tringles, c'est essentiel pour assurer un fonctionnement fluide et durable. J'utilise une graisse multi-usage, que j'applique avec un pinceau fin pour bien atteindre tous les recoins. Bon plan : N'hésitez pas à utiliser une graisse spéciale pour les mécanismes de porte. Ces graisses sont souvent plus résistantes à l'eau et à la poussière, ce qui prolonge leur efficacité. De plus, elles ont tendance à moins couler, ce qui évite les traces disgracieuses sur la carrosserie.
Finitions : le souci du détail
Après le graissage, je passe un coup de chiffon sur toutes les pièces pour enlever l'excédent de graisse. Ensuite, je vérifie que tout fonctionne correctement : la porte s'ouvre et se ferme facilement, le loquet se verrouille sans forcer, la fenêtre coulisse sans problème. Si tout est OK, je peux enfin passer aux finitions : un coup de polish sur la carrosserie pour faire briller la peinture, un nettoyage des vitres pour une visibilité parfaite, et voilà ! C'est fou ce que ça peut changer, le souci du détail. On a vraiment l'impression d'avoir une voiture neuve entre les mains (enfin, presque neuve, on ne va pas se mentir).
La graisse, c'est pas mal, ça permet que ce soit un peu plus fluide pour rentrer.
