Rénovation 2CV Fourgonnette : Pose Moteur et Cardans
Aurélien Durand
Salut les passionnés de 2CV ! Dans cet article, on plonge au cœur de la mécanique de notre 2CV fourgonnette. Après le diagnostic et le démontage, place au remontage ! Accrochez-vous, car dans cette vidéo, on attaque des étapes cruciales : la pose du moteur sur le châssis et l'installation des cardans. On va mettre les mains dans le cambouis et faire revivre cette petite merveille !
Et comme toujours, la vidéo est là pour vous accompagner visuellement :
Dans ce nouvel épisode, je remonte le moteur sur le châssis de la 2CV, monte les cardans, et passe au détails comme l'échappement et frein à main!
Points Clés à retenir
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Test anti-fuite du moteur
Vérifier l'absence de fuites sur le moteur avant de le remonter.
Préparation de la ligne d'échappement
Fixer la ligne d'échappement avant de poser le moteur.
Préparation des Cardans
Graisser abondamment les cardans pour faciliter le passage des soufflets.
Emboîter le Cardan dans la Boîte de Vitesse
Respecter l'ordre de montage des éléments du cardan : soufflet côté roue, soufflet du milieu, puis emboîter le tout.
Ajout Bague du levier de frein
Ne pas négliger la bague de rappel du câble de frein à main pour un fonctionnement optimal.
Moments Clés
Travail de pose avec une clé. (00:04)
Application de graisse. (00:07)
Fixer la ligne d'échappement avec un collier. (00:14)
Mise en place d'un écrou. (00:16)
Enboîter une pièce du système d'échappement. (00:19)
À Propos de la Vidéo
Dans ce nouvel épisode de restauration de la 2CV fourgonnette, je remonte le moteur sur le châssis et monte les cardans, le tout expliqué pas à pas ! Plongez au coeur de la mécanique avec ce projet de 2CV d'époque !
Vidéo publiée le 9 avril 2023
Script de la vidéo
Yo les gars, de retour pour un nouvel épisode. Aujourd'hui au programme, on va remonter le moteur sur le châssis.
Je monte également tous les accessoires du moteur sur ce dernier. On va aussi monter les cardans et les soufflets de cardan. Vous allez voir que ce n'est pas une mince affaire, surtout remonter le moteur et tous ces équipements. J'y ai passé pas mal de temps, c'est pour ça que je vous conseille en amont de vérifier qu'il n'y ait pas de fuite.
Si vous vous souvenez bien, lors de l'épisode 20, j'avais moi-même testé le moteur et j'avais bien fait, puisque j'avais trouvé une fuite que j'ai dû colmater par la suite. La fuite, elle venait d'une surpression dans le carter. Alors je ne vais pas rentrer complètement dans les détails ici, mais j'ai dû changer le reniflard, le bec de canard, aussi changer mon joint spi côté volant moteur, en y rajoutant de la pâte à joint pour que ce soit bien étanche.
Si vous voulez plus de détails sur comment j'ai colmaté cette fuite, vous trouverez tout dans l'e-book qui, je vous le rappelle, est en vente sur mon site. Vous avez toutes les infos en description. Sur ce, reprenons.
Je place le moteur sur son emplacement sur le châssis, et je viens le serrer convenablement. Puis je viens fixer l'avant du moteur au châssis, en veillant à bien mettre, bien sûr, les silentblocs entre le moteur et le châssis. Comme vous l'avez constaté, je teste un nouveau format où je commente les actions que je réalise sur la 2CV. Faites-moi vos retours en commentaire à savoir si vous préférez ce nouveau format ou l'ancien.
On enchaîne avec la ligne d'échappement. Alors là, pour le primaire donc, j'ai pas mal galéré. Honnêtement, je vous conseille de le fixer avant sur l'ensemble moteur-boîte. Ça sera nettement plus simple, parce que là j'ai dû soulever le moteur. Au début, en fait, je pensais qu'il fallait que je bloque la patte d'accroche dans le goujon moteur-boîte. En fait, ce n'était pas le cas. Donc j'ai resserré le goujon moteur-boîte et je l'ai finalement juste mis contre.
Passons au cardan. Je commence par appliquer un petit peu de graisse pour faciliter le passage des soufflets. Je commence bien sûr par le soufflet côté roue. J'enchaîne avec le soufflet du milieu. À l'aide d'une pompe à graisse, je graisse d'abord ma partie qui reçoit le cardan, et je graisse ensuite mon croisillon. Avant d'emboîter mes cardans, je les graisse bien.
Ici, j'ai dû, j'ai réfléchi en deux temps. D'abord, je me suis dit qu'il fallait que je soulève la boîte de vitesse. Puis, je me suis rendu compte que ce n'était pas le cas. J'ai d'abord pensé qu'il fallait que je fixe d'abord la dans la flasque, la flasque. Puis je me suis finalement rendu compte qu'il fallait que j'enquille le cardan dans la boîte de vitesse, puis dans la flasque.
J'essaie d'oublier aucun point de graissage. Les amis, l'épisode touche à sa fin. Attendez-vous à du très lourd pour les épisodes suivants, donc je compte sur vous pour vous abonner, liker, et dites-moi en commentaire surtout ce que vous avez pensé de ce nouveau format Commentary. Ciao les gars !
Allez, on retourne sur la ligne d'échappement. Là je cherche à placer le pot secondaire, celui qui suit le primaire donc, et je vais avoir pas mal de mal. Au final, j'ai dû déposer le carter gris qui était sous le châssis pour pouvoir passer mon secondaire et l'enquiller convenablement au primaire.
Je viens ensuite disposer le câble de levier de frein à main dans le châssis en rajoutant un peu de graisse pour faciliter le passage.
Zéro Fuite : Une Étape Cruciale Avant le Remontage (0:38)
Avant de remonter le moteur sur le châssis, une étape cruciale est de s'assurer qu'il n'y ait aucune fuite. C'est un peu comme vérifier que toutes les portes et fenêtres soient bien fermées avant de partir en voyage : ça évite les mauvaises surprises en cours de route !
Surpression et reniflard : l'enquête
Dans mon cas, j'avais détecté une surpression dans le carter, ce qui provoquait des fuites d'huile. Pas de panique, c'est un problème assez courant sur les 2CV. Après quelques recherches, j'ai identifié le coupable : le reniflard. Cette petite pièce, souvent négligée, est essentielle pour la régulation de la pression interne du moteur. Un reniflard défectueux, c'est un peu comme un bouchon sur une cocotte-minute : ça finit par exploser (ou, dans notre cas, fuir).
Les solutions : reniflard, bec de canard et joint spi
Pour résoudre ce problème, j'ai remplacé le reniflard et le bec de canard (la petite pièce qui ressemble à un bec d'oiseau, située sur le reniflard). J'en ai profité pour changer le joint spi côté volant moteur, histoire d'être tranquille. Astuce de pro : pour une étanchéité parfaite, j'ai rajouté une petite dose de pâte à joint lors du remontage. Ça ne coûte rien et ça peut éviter de futures fuites.
Plus de détails dans l'e-book
Si vous voulez en savoir plus sur ce problème de surpression et sur les solutions que j'ai mises en œuvre, je vous invite à consulter mon e-book. Vous y trouverez des schémas détaillés, des photos et des explications pas à pas pour diagnostiquer et réparer ce type de fuite. Le lien est dans la description !
Le test final
Une fois les réparations effectuées, j'ai bien sûr testé le moteur avant de le remonter sur le châssis. Pas question de prendre le risque de devoir tout redémonter si une fuite persistait ! Mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit.
Pose du Moteur : L'Art de la Précision (1:28)
Une fois le moteur inspecté et réparé, place à la pose sur le châssis ! C'est une étape qui demande de la précision et un peu d'huile de coude. On va voir ensemble comment s'y prendre pour que tout se passe au mieux.
Préparation et outillage
Avant de commencer, assurez-vous d'avoir le matériel adéquat : un palan ou une chèvre d'atelier, des sangles solides, une clé dynamométrique et, bien sûr, votre moteur prêt à être installé. Vérifiez également que les silentblocs sont en bon état. Ce sont eux qui vont amortir les vibrations du moteur et assurer une fixation correcte au châssis.
La pose du moteur, étape par étape
Tout d'abord, suspendez le moteur à l'aide du palan et des sangles. Positionnez-le délicatement au-dessus de son emplacement sur le châssis. Prenez votre temps et assurez-vous que le moteur est bien aligné avec les points de fixation. Une fois que c'est bon, descendez-le doucement jusqu'à ce qu'il repose sur les silentblocs.
Le serrage : une affaire de couple
Maintenant, il est temps de serrer les boulons de fixation. Astuce de pro : Utilisez une clé dynamométrique pour respecter les couples de serrage préconisés par le constructeur. Un serrage excessif peut endommager les silentblocs, tandis qu'un serrage insuffisant peut entraîner des vibrations et du jeu.
La ligne d'échappement: un peu de patience
L'installation de la ligne d'échappement peut parfois s'avérer un peu délicate, surtout pour la partie primaire. Il faut souvent jongler avec les différents éléments et trouver le bon angle pour que tout s'emboîte correctement. N'hésitez pas à utiliser un peu de dégrippant pour faciliter l'assemblage.
Bon plan :
Pour vous simplifier la vie, je vous conseille de fixer la ligne d'échappement primaire sur l'ensemble moteur-boîte avant de poser le tout sur le châssis. Ça vous évitera bien des galères et vous fera gagner un temps précieux.
Une fois que tout est en place, serrez les colliers de fixation pour assurer une étanchéité parfaite. Et voilà, le moteur est posé et la ligne d'échappement est fixée ! On avance à grands pas dans notre projet de restauration. La suite au prochain épisode !
Je place le moteur sur son emplacement sur le châssis, et je viens le serrer convenablement.
Fixation de la Ligne d'Échappement : Un Défi Relevé (1:56)
La fixation de la ligne d'échappement, bien qu'elle puisse paraître simple au premier abord, est une étape où patience et méthode sont de rigueur. Croyez-moi, j'ai eu ma dose de "galères" sur ce coup-là ! L'espace est souvent restreint et il faut parfois jongler avec les différents éléments pour que tout s'emboîte parfaitement.
Les difficultés rencontrées
Ce qui m'a donné le plus de fil à retordre, c'est l'installation de la ligne d'échappement primaire. J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois, en me contorsionnant dans tous les sens pour atteindre les points de fixation.
Des conseils pour vous simplifier la tâche
Pour éviter de vous arracher les cheveux comme je l'ai fait, voici quelques conseils précieux :
Anticipez : Fixez la ligne d'échappement primaire sur l'ensemble moteur-boîte avant de poser le tout sur le châssis. Vous gagnerez un temps précieux et vous éviterez bien des contorsions. Dégraissez : N'hésitez pas à utiliser un peu de dégrippant pour faciliter l'assemblage. Ça peut aider à débloquer les pièces récalcitrantes et à faciliter l'emboîtement. Patience : Prenez votre temps et ne forcez pas. Si ça ne rentre pas du premier coup, essayez de comprendre pourquoi et ajustez les éléments en conséquence.
Bon plan :
L'installation de la ligne d'échappement secondaire est un peu plus aisée, mais elle nécessite tout de même de la méthode. J'ai dû déposer le carter gris sous le châssis pour avoir suffisamment de place. Ce n'est pas une étape très compliquée, mais elle demande un peu de temps et de patience.
L'importance d'un bon serrage
Une fois que tout est en place, assurez-vous de bien serrer les colliers de fixation. C'est essentiel pour garantir une étanchéité parfaite et éviter les fuites d'échappement. Utilisez une clé adaptée et respectez les couples de serrage recommandés.
Avec ces quelques conseils, vous devriez pouvoir fixer votre ligne d'échappement sans trop de difficultés. N'oubliez pas : patience et méthode sont les maîtres-mots ! Et si vous rencontrez des problèmes, n'hésitez pas à me poser vos questions dans les commentaires. Je suis là pour vous aider !
Pose des Cardans : Graissage et Méthode (3:02)
Après le remontage du moteur et l'installation de la ligne d'échappement, il est temps de s'attaquer aux cardans. C'est une étape importante pour assurer la transmission de la puissance du moteur aux roues. Un cardan en bon état, c'est la garantie d'une conduite souple et sans vibrations. Alors, on y va !
Les Petits Détails Qui Font la Différence (4:43)
Avant de passer à la suite, il est crucial de ne négliger aucun détail. C'est souvent dans ces petits ajustements que se cache la clé d'une restauration réussie, tant en termes de sécurité que de confort d'utilisation. On va donc faire un tour d'horizon des éléments à vérifier et à optimiser. Parce qu'une 2CV bien réglée, c'est avant tout une 2CV qui roule en toute sécurité !
Le frein à main : un réglage aux petits oignons
Le câble du levier de frein à main est un élément essentiel à ne pas négliger. Il doit être correctement disposé dans le châssis et bien graissé pour un fonctionnement optimal.
J'en profite pour partager une astuce pour un réglage optimal du frein à main. Ces bagues de serrage servent à régler le frein à main. Il faut les adapter en fonction du serrage que vous souhaitez. Un frein à main bien réglé, c'est la garantie d'un stationnement en toute sécurité, même sur les pentes les plus abruptes.
Les raccords d'essence : sécurité avant tout
La fixation des raccords d'essence est une étape cruciale pour éviter les fuites et les risques d'incendie. Assurez-vous que tous les colliers sont bien serrés et que les durites sont en bon état. Si vous avez le moindre doute, n'hésitez pas à les remplacer. La sécurité n'a pas de prix !
Les supports de feux et de pare-chocs : pour un look authentique
Enfin, n'oubliez pas de fixer correctement vos supports de feux et de pare-chocs. Ces éléments contribuent à l'esthétique générale de votre 2CV et renforcent son look authentique. Un petit coup de polish et quelques retouches de peinture peuvent faire des merveilles pour leur redonner leur éclat d'antan.
En conclusion, ne négligez aucun détail lors de la restauration de votre 2CV. Chaque élément compte et contribue à garantir la sécurité et le bon fonctionnement de votre véhicule. Alors, prenez votre temps, soyez méticuleux et n'hésitez pas à me poser vos questions dans les commentaires. Je suis là pour vous accompagner dans cette belle aventure !
